La déchéance de Nyx [ 100% ]

Nom : Nyx
Avatar :  Reze de Chainsaw Man
Âge : 139 ans
Orientation sexuelle : Pansexuelle
Race : Vampire
Groupe : Esclave
Métier : Aucun

Code du règlement : C'est privé ça '///'
Âge :  28 ans
J'ai signé le règlement : Vi !
Une dernière volonté ? : Beuh

Nyx est une princesse que l'on a retirée de son pied d'estale. Les sentiments de culpabilité et d'injustice déchirent son cœur en deux offrant une dualité épicé à tout son être. Tantôt revêche, elle essaie de défendre sa cause, jusqu'à ce que ses fautes la rattrapent et qu'elle ne finisse par se résigner à son triste sort. Les regrets gonflent son cœur. Pourtant, elle n'est pas quelqu'un de mauvais. Pourtant, ce n'était qu'un accident. Pourtant, elle en paie les conséquences. N'en a-t-elle pas suffisamment souffert elle-même ? Ce boulet de honte et de regret qu'elle traîne comme un fardeau qui l'empêche d'avancer ne fait-il pas fit d'une rédemption suffisante ?

Nyx était expressive, son regard doux se perdait souvent en vagabondant dans ses rêves. Nyx était joyeuse, un petit brin de fille, souriante et positive, qui cherchait le bon dans toute chose et toute personne. Mais Nyx avait aussi son petit caractère et ne se laissait pas marcher sur les pieds quitte à parfois même en venir aux mains.

Nyx est discrète, son regard triste rivé vers le sol, souvent humide de larme et de sombres pensées. Nyx est malheureuse, ses yeux ne pétillent plus et ses lèvres ne sourient plus depuis longtemps, elle abdique face à la détresse du monde et sa profonde noirceur dont elle se rend un peu plus compte chaque jour douloureux. Parfois, Nyx ne réagit même plus, se contenant d'attendre la seule qui pourra la libérer de cet enfer sur terre, la mort.

Quand la douleur n'existe plus, le plaisir est absent aussi. Sa détresse psychologique chamboule ses capacités lui donnant souvent l'impression de ne plus rien ressentir, quand plus rien n'est important. Et lorsqu'un faible espoir arrive à se frayer un chemin dans les méandres obscurs de ses pensées troublées, il est étouffé par la société dont elle dépend. Alors elle se refuse d'espérer et de nourrir ces faux espoirs, cependant, comme pour la détruire un peu plus, ils arrivent toujours à trouver un moyen s'infiltrer dans son cœur.

Nyx est un petit brin de femme aux sens littéraux du terme. On l'a souvent taquiné sur sa taille et maintenant, on s'en sert pour la rendre plus misérable encore. Un corps frêle à la peau diaphane cachant un certain charme pour qui s'amourache de petites choses fragile et pitoyable. Un visage rond, amaigri, aux joues creusées par la fatigue, par la tristesse, par tout ce qu'elle a vécue depuis. Oh, qu'elle serait bien plus jolie avec quelques kilos en plus. Qu'elle serait jolie si ses grands yeux turquoise était encore brillant, animés, rêveur et s'ils n'étaient pas soulignés et marqués par la fatigue. Sa poitrine ne serait peut-être pas si menue, ses hanches pas si étroites et ses lèvres pas si fine si le temps n'avait pas grignoté sa beauté. Pourtant, parfois, elle semble reprendre vie, quand le joue lui monte aux joues, que la chaleur chasse enfin le froid pénétrant qui semble avoir élu domicile dans sa cage thoracique. Quand le sang afflue à ses lèvres, c'est comme une drogue, une sensation qui lui rappel son ancienne vie et à laquelle elle est devenue dépendante. Alors ses yeux pétillent, alors ses lèvres souris, alors elle à la force de tout affronté et essaie de nourrie cet espoir fragile.

Nyx est capable de transformer la douleur des autres en une sensation agréable en manipulant leurs sens. Pour que son pouvoir fonctionne, elle a besoin d'un contact physique avec la personne. Plus la douleur ressentie est importante, moins son pouvoir aura d'effet, donc son pouvoir dépend de la sensibilité de la personne sur laquelle il fait effet. Pour une personne qui résiste bien à la douleur, elle peut faire passer un membre coupé pour un picotement agréable, mais sur une personne douillette son pouvoir ne fonctionnera presque pas.

Si elle ne parvient pas à changer la douleur en plaisir, elle peut aussi simplement couper la sensation de douleur. Ça peut être irréversible étant donné qu'elle le contrôle mal et devenir dangereux, car si on ne sent pas la douleur, on oublie de se soigner et on peut mourir de ces blessures.

Ce qu'elle ne sait pas encore, c'est que son pouvoir fonctionne dans l'autre sens aussi, elle peut amplifier la douleur, et même changer le plaisir en sensation désagréable, mais toujours au contact de la personne.

Lorsque l'on naît vampire, on naît avec certains privilèges. Cependant, ces privilèges peuvent parfois devenir des fardeaux. Pour Nyx, son fardeau, ce sont ses parents. D'anciens vampires très conservateurs, ayant eu beaucoup "d'enfants" qui leur ont fait honneur. Elle est la seule déception, le seul échec de ces esclavagistes. Pour elle, elle n'a pas de parents. Pour elle, elle n'a pas de frère, ni de sœur. Parce que personne ne s'est dressé pour la défendre. Parce qu'aucun d'entre eux ne lui a jamais donné l'amour qu'elle cherchait tant.

Nyx a grandi en apprenant les bonnes manières et supportant les valeurs bourgeoises de ses parents. S'il ne s'était pas passé cela, si elle n'avait pas commis cette erreur, elle ne saurait dire si sa vie avait été meilleure avant ou après. Au moins elle n'était plus punis dans ce petit placard obscur parce qu'elle posait ses coudes sur la table. Plus punis de sortie lorsqu'elle faisait mal un devoir. Elle n'avait plus besoin de faire attention à ne pas renifler ou tousser, plus besoin d'avoir un langage et une tenue irréprochable. Elle pouvait presque dire que grâce au droit des esclaves, elle était plus libre en devenant l'une d'entre eux que dans sa prison dorée.

Presque.

Si seulement son amant n'était pas devenu dépendant du plaisir qu'elle pouvait lui procurer en un simple contacte. Si seulement ses parents ne la privaient pas de sang à la moindre occasion. Si elle n'avait pas eu si faim. S'il ne l'avait pas retenu au moment où elle reculait. S'il ne se nourrissait pas du plaisir que lui prodiguait sa morsure.

De toutes ces choses qu'elle a pu briser ce jour-là, c'est lui qui lui manque le plus. Elle aurait voulu mourir pour le rejoindre, mais on la garda en vie. On la laissa souffrir, son cœur empli de culpabilité, de solitude et de désespoir. Ses parents assistèrent au procès où elle plaidait coupable et pour ne pas que les pêcher de leurs filles ne mettent leur famille en disgrâce, ils usèrent de leur influence pour sceller son sort. Peut-être était-ce une punition ironique pour lui faire comprendre qu'elle n'était peut-être pas si mal chez eux. Qu'il y avait pire prison dont ils étaient les geôliers. Et que s'ils ne pouvaient plus contrôler ses moindres faits et gestes, ils pouvaient encore avoir une grande influence sur sa vie.

Lorsqu'elle fut transférée dans la tour, elle n'eut pas beaucoup d'affaires à apporter, car en tant qu'esclave, elle n'avait plus de possession.