Ne croire en rien, c'est encore la meilleure façon de ne pas être trahi. - Adriana

Nom : Adriana - Katharina
Avatar : Altoria Pendragon - Fate.
DC ou TC ? : Nouvelle ! … Quoi ce n’est pas crédible ?
Âge : 302 ans.
Orientation sexuelle : Bisexuelle même si à choisir elle préfère plutôt les hommes.
Race : Lycan-Démone.
Groupe : Maîtresse aux yeux du monde, mais Rebelle jusqu’à l’os.
Métier : Propriétaire du casino « Wild Palace ».

Code du règlement : Au-dessus.
Âge : On ne demande pas ça à une dame ! ... Non, toujours pas ?
J'ai signé le règlement : Oui oui, ne m’embarrassez pas avec l’administratif. ~
Une dernière volonté ? : Dernière ? Mais vous allez avoir une tonne de volontés à exaucer…

Ah, Adriana… Si je vous dis qu’elle arbore avec fierté un surnom aussi clinquant que « Reine de la Nuit », je pense que vous allez vous attendre à une personnalité décapante. Et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est un euphémisme !

La sang-mêlé a peut-être récolté tout ce qui se fait de pire des deux espèces dont elle est l’essence. Cruauté, arrogance, orgueil, sadisme… Tous ces traits sont clairement présents en elle, même si elle veille à les exprimer uniquement lorsqu’elle y trouve un intérêt personnel. Ne comptez donc pas sur elle pour créer une faille qui puisse trahir sa véritable allégeance : elle n’est pas assez stupide pour briser une couverture efficace depuis déjà plusieurs siècles. Elle a une revanche à prendre sur ce monde et elle compte bien l’assouvir pleinement, quoi qu’il lui en coûte.

Car si vous avez bien lu la partie qui précède, vous aurez noté qu’Adrianna joue un double jeu constant. Maîtresse aux yeux du monde, elle n’est en réalité rien d’autre qu’une des leaders rebelles les plus actives dans l’ombre, bien qu’elle ne multiplie pas les actions sur le terrain pour ne pas risquer de se voir trahie par un éventuel survivant. Pourtant elle aurait toutes les raisons du monde de s’offrir un tel luxe, au vu de sa capacité et de la force redoutable qui l’habite… Mais nous y reviendrons.

Officiellement donc, elle tient un casino du nom de Wild Palace où vous pourrez y trouver tout ce qui fait le vice des peuples dont elle est issue : avidité, triche, luxure, appât du gain, tout y est réuni pour assouvir ces pêchés originels dans un décor des plus extravagants. Et elle-même ne se prive guère d’assister à tout cela du haut du trône qu’elle s’est construite au sein de son établissement. J’ai bien parlé d’extravagance, n’est-ce pas ?

Mais outre sa fortune personnelle, ce casino au succès plus que lucratif lui permet surtout de financer sa véritable activité : celle de cheffe rebelle qui fomente dans l’ombre pour mettre à mal la société méphistophélique. A vrai dire ce n’est pas vraiment par sens de la justice qu’elle agit – ce serait étonnant avec un caractère pareil – mais bien parce qu’elle a une vengeance personnelle à mener.

Vous l’aurez donc compris, sous ses airs de diva égocentrique Adriana n’en reste pas moins une redoutable manipulatrice. Tromper ainsi le système et le monde n’est guère une tâche aisée et elle y parvient avec brio en redoublant de malice et de tromperies. Ne vous attendez donc pas à obtenir d’elle la vérité si elle estime que cela ne sert pas ses intérêts. S’il lui faut mentir, elle le fera sans l’ombre d’une hésitation. Et peu lui importe les conséquences que cela pourra avoir sur les autres.

La première chose qui frappe lorsque l’on voit Adriana pour la première fois, ce sont ses mains.

« …

- … »

Se prend une gifle monumentale de la part de l’intéressée.

Hem oui bon, désolé. Le plus frappant disais-je donc, c’est sa beauté. Sans exagérer les faits ni même avoir à dire cela sous la menace d’en prendre une autre, Adriana dispose d’un physique à couper le souffle. Ses cheveux sont d’un blond semblable à l’or dont elle aime tant se parer, et sont d’une longueur telle qu’ils lui arrivent jusqu’aux fesses lorsqu’elle les relâche totalement. Elle souffre également d’un regard d’un vert si ensorcelant qu’il est semblable à la plus belle des émeraudes. Enfin, outre un visage sublime qu’elle sait mettre plus encore en valeur par un maquillage parfait, comment ne pas parler… de sa silhouette ?

C’est peut-être ce qui est le plus saisissant si l’on n’a pas déjà été charmé par son visage. La lycan démoniaque est incroyablement voluptueuse et donne tout son sens au charme surnaturel dont sont accusés ses semblables. Une poitrine forte, magnifiquement sculptée et alliant douceur et fermeté comme nulle autre ; un fessier rebondi et à la prise grisante, pour peu que vous ayez la chance d’y toucher ; une peau sans la moindre imperfection et à la teinte délicieuse… La « Reine de la Nuit » aurait pu être mannequin sans aucun problème si elle l’avait désiré, quand bien même son mètre soixante-et-onze ne soit pas démesurément grand !

Ajoutez à cela un goût prononcé pour les tenues révélatrices et vous aurez tous les ingrédients réunis pour faire d’elle une femme fatale. N’allez cependant pas croire qu’elle est du genre à se donner facilement pour autant. Si elle aime se mettre en valeur c’est avant tout pour elle-même, certainement pas pour vous.

Enfin, je l’avais évoqué un petit peu plus tôt mais il est à noter que la démone-louve adore les parures en tous genres. Son surnom de Reine ne lui est d’ailleurs pas arrivé par hasard : il n’est pas rare qu’elle se coiffe d’une couronne en or, en plus des multiples bijoux étincelants qu’elle porte aux oreilles, autour du cou et sur ses doigts. Cela donne plus de crédit à son côté extravagant, même si intérieurement elle estime réellement être l’héritière d’un règne qui lui a été refusé d’office…

Sang Maudit : La nature même de la lycan-démone a donné naissance à une bien étrange particularité. Au lieu de se transformer en louve comme pourrait le faire une lycanthrope pure, son apparence évolue lorsqu’elle déploie toute sa puissance sans perdre ses traits humanoïdes pour autant. Sa peau perd de sa couleur, se grisant au même titre que sa chevelure pâlit pour devenir platine. Quant à ses yeux, ils passent d’un vert émeraude à un jaune électrique qui est rendu d’autant plus impressionnant par la fente que deviennent ses pupilles. Mais au-delà donc de cette étrange transformation, son véritable pouvoir consiste à manipuler le sang. Son sang, pour être plus précis. Que ce soit en matière de forme ou de composition, elle peut l’altérer pour, par exemple, en faire une pointe acérée ou un poison des plus nocifs qu’elle peut projeter envers ses ennemis. Ces derniers doivent donc à tout prix se méfier : la blesser n’est sans doute pas une très bonne idée tant cela ne fait que la rendre plus dangereuse…

Bien sûr il y a tout de même des contraintes à un tel pouvoir. Si sa transformation n’est pas spécialement limitée dans le temps en dehors d’un maintien suffisant de son énergie, cela a tout de même un effet sur son mental. Lorsqu’elle se transforme son côté plus sauvage ressort et peut lui faire perdre quelque peu en lucidité si elle se laisse trop griser par ses pulsions bestiales. De plus, l’altération excessive de son sang peut l’épuiser et la drainer bien trop rapidement pour qu’elle puisse se permettre d’en abuser sur le long terme. Altérer ne veut pas dire recréer et donc, si elle multiplie les hémorragies elle peut y laisser la vie comme n’importe quelle autre créature vivante.

Ne vous attendez pas à en apprendre beaucoup sur le vécu d’Adriana. De nombreux points resteront dans l’ombre au même titre que ses pires exactions. Mais pour tenter de comprendre comment cette femme qui semble pourtant tout posséder a pu se retrouver aussi déterminée à alimenter sa haine à travers la Rébellion, il est tout de même nécessaire de remonter à ses origines. Et croyez-moi, celles-ci ont encore plus d’importance que ce que vous seriez en droit d’imaginer.

La première chose qui vous a peut-être fait tiquer la concernant est cette double race dont elle est issue. Une lycan démoniaque… Cela ne court effectivement pas les rues, quand bien même la reproduction soit évidemment possible et même relativement « courante » entre ces espèces. D’ordinaire néanmoins, un seul trait parental domine et il n’est donc pas rare que l’être né d’une telle union ne soit assimilé qu’à l’une ou l’autre de ses espèces ascendantes.

Dans le cas d’Adriana, c’est un peu plus compliqué que cela. Oh bien sûr elle semble bel et bien avoir tiré davantage de la démone que de la louve, puisqu’elle est absolument incapable d’adopter une forme animale et encore moins une forme loup-garou. Pourtant, vous l’avez vu avec son pouvoir, elle est tout de même capable de muter d’une certaine façon. Ce qui la rend d’autant plus énigmatique qu’elle ne vous donnera jamais son nom de famille, masquant ainsi cette ascendance qui l’enrage au quotidien.

Alors qu’en est-il réellement ? Pourquoi avoir une telle noirceur envers ses propres origines ?

La réponse est simple : sa naissance a aussitôt scellé son abandon. Puisqu’elle est le fruit d’un adultère entre une démone de haute lignée… et le précédent Alpha du clan Archen. Ce qui fait d’elle, de fait, la sœur de l’actuel Général Lycan. Demi-sœur, pour être plus juste.

Ce dernier ignore cependant tout de cette vérité et pour cause : la naissance d’Adriana a été tenue secrète et a causé un tel embarras dans les hautes sphères du clan Archen, dont la réputation importait alors plus que tout, que cela a poussé ce dernier à réduire au silence cette amante devenue encombrante. Pas en l’éliminant cependant. Cela aurait créé bien plus de problèmes qu’il n’en aurait résolu et il n’était pas question pour le clan de se couvrir de honte en tombant dans de telles bassesses. Cependant leurs méthodes ne furent en rien plus reluisantes, quoi qu’ils puissent en penser. En tout cas, pas aux yeux de celle qui pâtit le plus de cette sordide histoire.

En effet, pour punir Stella, la mère d’Adriana, de son refus d’avorter et d’éviter à Alberforth Archen d’assumer le poids de ses pêchés, le clan assigna certains de ses membres à la surveillance absolue et permanente de la démone et de sa fille. En d’autres termes… Elles devinrent des prisonnières qui n’eurent pas voix au chapitre. Stella avait beau être de haute naissance, sa famille avait péri durant la guerre et en dépit de sa fortune, sa solitude – qui l’avait d’ailleurs poussée dans les bras d’Alberforth – la rendait absolument impuissante face à une telle décision.

Ce fut ainsi que commencèrent des années de captivité pour Stella, enfermée avec sa fille dans une modeste maison au New Jersey. L’habitation se trouvait astucieusement à l’écart de tout et surtout de la Mauricie où vivait la famille Archen. Bien sûr, la moindre tentative de fuite – et Dieu sait qu’il y en eut les premiers temps – était sanctionnée par une correction impitoyable administrée par les gardes assignés à sa surveillance. Mais être impuissante à s’en extraire ne signifiait pas pour Stella rester parfaitement inactive. Outre ses tentatives de fuite malheureusement toute déjouées la démone, dont la haine envers celui qu’elle aima jadis ne fit que grandir de jour en jour, veilla à transmettre cette dernière à sa fille qui grandit donc en honnissant le nom de son père et sa vie pleine de mensonges.

Une dizaine d’années passèrent ainsi, à vivre cloitrées dans une maison qui n’avait rien de chaleureux. Puis vint ce jour où la nouvelle tomba : Alberforth Archen et sa femme étaient morts, tués par des rebelles. Et le domaine New-Jersiais tomba dans un contraste saisissant. Les gardes furent troublés et abattus par la nouvelle alors qu’à l’inverse, Stella et sa fille en exultèrent intérieurement. La mère commença même à imaginer un plan pour voir sa fille prendre la tête de ce clan honni. Après tout elle en était l’héritière légitime, quand bien même avait-elle appris la naissance d’un fils du nom d’Alexander environ un an après celle d’Adriana. Peu lui importait ! Elle ferait valoir les droits de son enfant et par son intermédiaire, se vengerait de tous ces loups maudits !

Malheureusement pour elle, la vérité fut loin de ce doux songe. Car avant même qu’elle ne puisse fomenter une stratégie pour s’enfuir une fois pour toutes de cet ersatz de prison, les membres du clan Archen qui en assurèrent la régence le temps de voir Alexander atteindre un âge suffisant prirent une décision radicale : éliminer Stella et sa fille pour éviter de voir l’héritier qu’ils considéraient comme légitime menacé.

Les gardes reçurent ainsi leurs instructions et une sombre nuit, pénétrèrent dans la demeure pour la mettre à exécution. Alors que Stella bordait sa fille, deux lycans déjà transformés entrèrent dans la petite pièce avec des intentions très clairement belliqueuses. Stella se redressa aussitôt dans le but de leur barrer la route mais un seul coup de griffes d’une puissance atroce déchira l’abdomen de la démone et la projeta en arrière. Dans l’impact, elle percuta son enfant et la fenêtre contre laquelle elle s’était terrée dans la panique. Les deux corps passèrent au travers et retombèrent lourdement au sol. Dans ce malheur, ce fut fortuitement le corps déjà sans vie de la démone qui atterrit le premier, la violence du choc qui l’avait projeté l’ayant fait passer sous le corps plus petit qui voyait ainsi cette terrible chute amortie. Mais lorsque l’enfant se redressa et découvrit avec horreur qu’elle se trouvait sur le corps mutilé de sa mère dont elle couverte de sang, elle hurla à s’en déchira les poumons… Et déclencha pour la première fois son pouvoir au moment même où les lycans venaient achever leur travail.

Les cheveux de la petite étaient passés du blond au platine. Ses yeux verts s’étaient fendus et parés de dorures alors que sa peau meurtrie avait perdu sa teinte naturelle. Surtout, le sang qui s’écoulait de ses plaies se mit à s’élever partout autour de son corps, stoppant un instant les deux bêtes stupéfaites par ces sortes de tentacules rouges qui flottaient autour de leur jeune cible.

Un instant fatal pour eux.

Sous le regard empli de chagrin et de haine d’Adriana, les deux lycans furent soudainement assailli par ce sang stagnant. Ce dernier se dressa en de multiples pointes contre eux, déchirant leur chair et envahissant leurs vaisseaux sanguins pour atteindre leur cœur. Le mélange létal que cela produisit fit effet aussitôt et tua sur le coup les deux créatures lycanthropes, sous le rire dément d’une petite fille qui venait de faire ses premières victimes et dont les yeux ne cessèrent de pleurer que bien plus tard…

Qu’advint-il d’elle ensuite ? Je vous ai pourtant dit qu’il ne fallait pas vous attendre à en savoir beaucoup plus. Vous venez déjà d’apprendre un secret que nul autre ne connait. Pas même ce stupide Général qui s’imagine être issu d’un clan honorable. Pour ne tout de même pas totalement vous laisser totalement dans le flou, sachez seulement qu’Adriana a grandi en développant ses pires défauts. A coups de tromperies, de vice, de manipulations, elle parvint à bâtir une petite fortune qui lui permit de fonder un des casinos les plus lucratifs du monde, le « Wild Palace ». Mais surtout, profitant de son pouvoir qui la rend méconnaissable, elle s’est jointe à la cause rebelle de manière officieuse, sous son autre « identité » qu'elle a nommé Katharina et qu’elle n’arbore que lorsqu’elle agit pour le compte de la Rébellion. Personne, pas même au sein de la cause rebelle, n’est au courant de son double jeu. Le meilleur moyen de tromper ses ennemis était avant tout de tromper ses alliés, n'est-ce pas ? C’est en tout cas ainsi qu'elle a toujours fonctionné et qu'elle a su monter en puissance sur les deux tableaux. Et c'est ce qui lui permet de tirer les ficelles, dans l’ombre, pour assouvir ses noirs desseins…