Justine- Race du personnage : Démone
Navigation-Rebelles | Mar 26 Mar - 1:56
REBELLES
Vous êtes à l'entrée d'un édifice souterrain secret, ou plutôt un passage souterrain qui mène au Sud... saurez-vous vous retrouver?
Vous avez deux couloirs, gauche ou droites.
N'oubliez pas votre réponse en HIDE, pour le premier poste je le met visible et les suivants seront disponibles pour tous à la fin de l'épreuve.
Bonne chance!
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Invité- Invité
Re: Navigation-Rebelles | Dim 31 Mar - 21:21
Un léger sourire, mauvais, épuisé, mais un sourire tout de même, effleura mon visage l'espace d'un instant, lorsque, pensif, je clos les yeux, adossé à la rocaille rugueuse, tapotant mes poches dans l'espérance d'y trouver mon paquet de cigarettes, ultime réconfort du spadassin songeant aux innombrables épreuves qui l'avaient emmené jusqu'ici. Néanmoins, tâtonnant dans le vide, je dus me rendre à l'évidence : je l'avais sûrement laissé tomber dans ma fuite, laissant choir ces sucettes à monoxyde de carbone, plaisir rare dans ce monde où chaque être sensible était susceptible de vouloir m'écorcher vif. Mais d'ailleurs, où me mènerait il, ce « jusqu'ici » ? J'adorerais le savoir, et j'étais le premier à m'en interroger, mais la réponse ne me serait pas donnée .. Pas dans l'immédiat.
Un rapide coup d’œil aux alentours me fit me rendre compte que j'étais loin d'un champ de bataille en ruines, funeste souvenir de temps passés où l'on me connaissait comme l'architecte, et encore loin du Sud, terre promise des rebelles dont je m'étais promis d'arracher autant de parcelles qu'il m'en était possible aux maîtres. Non, je faisais face à un gouffre aux ténèbres insondables, dont les sombres volutes semblaient vouloir m'attraper pour m'attirer dans les abysses infernales. Un nouvel étirement de lèvres régna sur mon faciès lorsque je me rendis compte que j'étais arrivé à destination. Une grotte, un passage qui mènerait en Amérique, selon la cellule d'information des insurgés.
Après avoir dû combattre quelques membres du corps anti rebelles qui s'étaient mit en travers de mon périple, puis m'être enfuit loin de leurs renforts pour préserve mes forces, j'étais donc parvenu à trouver cette issue, un passage qui recelait mille dangers, mais qui me conduirait immanquablement vers les pays de l'autre hémisphère. Pourtant, aussi sûr que j'étais du bien fondé de ma Quête, je ne voulais risquer la vie d'aucun de mes hommes dans un tel puits de ténèbres.
J'allais donc y descendre moi même, et ce, par mes propres moyens.
Un soupir s'échappa de mes lippes, soupir qui devint buée, puis volute dans la fraîcheur de la caverne. Il me semblait que cette bouche de pierres allait m'avaler et ne jamais me recracher, ainsi j'en vins soudainement à craindre de m'égarer à jamais dans ces entrailles souterraines. Mais nulle peur ne plantait ses griffes en mon cœur, et seul l'espoir de conquérir l'un des pays encore vierge de présence diabolique me faisait avancer. Je n'allais pas abandonner, pas maintenant, pas après tout ce que j'avais traversé, pas après ce qui constituait l'ensemble de mes sacrifices. Après tout ce que j'avais perdu, je ne pouvais plus reculer.
Je ne pouvais tout simplement pas abandonner.
Alors, sans plus une pensée parasite, un pas après l'autre, je me laissais dévorer par les ombres qui étaient reines de ces lieux.
Le trajet fut assez lent, plutôt long également, dans la pénombre du dédale chthonien. Le bruit de mes pas résonnait aux alentours, angoissante symphonie qui précédait le cortège du Diable avançant avec une langueur toute calculée dans le précipice. Aidé d'une lampe torche et de matériel d'exploration assez basique, je m’enfonçais entre ces étouffants murs rocheux qui semblaient vouloir former un étau autour de moi. La lumière du jour avait depuis longtemps disparu derrière moi, le soleil ne m’éclairait plus, seule la lampe me laissait savoir que ce tunnel avait possiblement une fin, qu'il débouchait quelque part, même si je ne savais exactement où et quand je le découvrirais.
Soudainement, alors que je tournais à une bifurcation, je sentis soudainement un courant d'air frais, comme un appel de la Liberté, et tandis que j'éclairais les catacombes, à la recherche de cette bise, une voleté d'ailes vint me fouetter le visage dans des cris aigus, me surprenant au point même que je faillis lâcher ma seule source de lumière sur le sol.
« Merde. »
Le son résonna dans l'antre du désespoir, un écho qui se répercuta, deux fois, trois fois, avant de se taire à jamais.
Une fois ce qu'il me semblait – et ce que j’espérais – être des chauves souris parties nicher ailleurs, je vis que, pour la première fois depuis mon avancée, un choix s'offrait à moi.
Droite, ou Gauche. Basique, mais non moins inquiétant.
Une grimace que nul ne pouvait voir apparue sur mon visage. Je ne pouvais déceler de quel côté la bise fut venue, et je ne pouvais attendre indéfiniment ici, il me fallait faire un choix, et il me fallait faire un choix rapidement.
Dans ce genre de dédale, et ce depuis la légende du minotaure de Minos, le fils de son épouse infidèle, fruit de la colère des Dieux, celui là même qui dévorait sept garçons et sept jeunes filles, athéniens et athéniennes, tous les ans sur son Île, il est de coutume de prendre la route de gauche, et de le suivre ainsi jusqu'à la sortie ou un éventuel cul de sac, puis de rebrousser chemin, jusqu'à trouver la sortie. Je manquais de temps, mais je n'avais nulle autre piste, et je préférais éviter de m'égarer à jamais dans ces tréfonds insondables.
Alors, sans attendre, sans plus un mot, je m’enfonçais dans le passage qui s'offrait à moi, à gauche de la croisée des chemins, priant un Dieu qui n'existait plus pour qu'il m'offre, à moi, sa bénédiction aux fins de cette exploration dont la finalité était la délivrance des hommes, et la fin de la tyrannie de Méphisto Phèlés.
Un rapide coup d’œil aux alentours me fit me rendre compte que j'étais loin d'un champ de bataille en ruines, funeste souvenir de temps passés où l'on me connaissait comme l'architecte, et encore loin du Sud, terre promise des rebelles dont je m'étais promis d'arracher autant de parcelles qu'il m'en était possible aux maîtres. Non, je faisais face à un gouffre aux ténèbres insondables, dont les sombres volutes semblaient vouloir m'attraper pour m'attirer dans les abysses infernales. Un nouvel étirement de lèvres régna sur mon faciès lorsque je me rendis compte que j'étais arrivé à destination. Une grotte, un passage qui mènerait en Amérique, selon la cellule d'information des insurgés.
Après avoir dû combattre quelques membres du corps anti rebelles qui s'étaient mit en travers de mon périple, puis m'être enfuit loin de leurs renforts pour préserve mes forces, j'étais donc parvenu à trouver cette issue, un passage qui recelait mille dangers, mais qui me conduirait immanquablement vers les pays de l'autre hémisphère. Pourtant, aussi sûr que j'étais du bien fondé de ma Quête, je ne voulais risquer la vie d'aucun de mes hommes dans un tel puits de ténèbres.
J'allais donc y descendre moi même, et ce, par mes propres moyens.
Un soupir s'échappa de mes lippes, soupir qui devint buée, puis volute dans la fraîcheur de la caverne. Il me semblait que cette bouche de pierres allait m'avaler et ne jamais me recracher, ainsi j'en vins soudainement à craindre de m'égarer à jamais dans ces entrailles souterraines. Mais nulle peur ne plantait ses griffes en mon cœur, et seul l'espoir de conquérir l'un des pays encore vierge de présence diabolique me faisait avancer. Je n'allais pas abandonner, pas maintenant, pas après tout ce que j'avais traversé, pas après ce qui constituait l'ensemble de mes sacrifices. Après tout ce que j'avais perdu, je ne pouvais plus reculer.
Je ne pouvais tout simplement pas abandonner.
Alors, sans plus une pensée parasite, un pas après l'autre, je me laissais dévorer par les ombres qui étaient reines de ces lieux.
Le trajet fut assez lent, plutôt long également, dans la pénombre du dédale chthonien. Le bruit de mes pas résonnait aux alentours, angoissante symphonie qui précédait le cortège du Diable avançant avec une langueur toute calculée dans le précipice. Aidé d'une lampe torche et de matériel d'exploration assez basique, je m’enfonçais entre ces étouffants murs rocheux qui semblaient vouloir former un étau autour de moi. La lumière du jour avait depuis longtemps disparu derrière moi, le soleil ne m’éclairait plus, seule la lampe me laissait savoir que ce tunnel avait possiblement une fin, qu'il débouchait quelque part, même si je ne savais exactement où et quand je le découvrirais.
Soudainement, alors que je tournais à une bifurcation, je sentis soudainement un courant d'air frais, comme un appel de la Liberté, et tandis que j'éclairais les catacombes, à la recherche de cette bise, une voleté d'ailes vint me fouetter le visage dans des cris aigus, me surprenant au point même que je faillis lâcher ma seule source de lumière sur le sol.
« Merde. »
Le son résonna dans l'antre du désespoir, un écho qui se répercuta, deux fois, trois fois, avant de se taire à jamais.
Une fois ce qu'il me semblait – et ce que j’espérais – être des chauves souris parties nicher ailleurs, je vis que, pour la première fois depuis mon avancée, un choix s'offrait à moi.
Droite, ou Gauche. Basique, mais non moins inquiétant.
Une grimace que nul ne pouvait voir apparue sur mon visage. Je ne pouvais déceler de quel côté la bise fut venue, et je ne pouvais attendre indéfiniment ici, il me fallait faire un choix, et il me fallait faire un choix rapidement.
Dans ce genre de dédale, et ce depuis la légende du minotaure de Minos, le fils de son épouse infidèle, fruit de la colère des Dieux, celui là même qui dévorait sept garçons et sept jeunes filles, athéniens et athéniennes, tous les ans sur son Île, il est de coutume de prendre la route de gauche, et de le suivre ainsi jusqu'à la sortie ou un éventuel cul de sac, puis de rebrousser chemin, jusqu'à trouver la sortie. Je manquais de temps, mais je n'avais nulle autre piste, et je préférais éviter de m'égarer à jamais dans ces tréfonds insondables.
Alors, sans attendre, sans plus un mot, je m’enfonçais dans le passage qui s'offrait à moi, à gauche de la croisée des chemins, priant un Dieu qui n'existait plus pour qu'il m'offre, à moi, sa bénédiction aux fins de cette exploration dont la finalité était la délivrance des hommes, et la fin de la tyrannie de Méphisto Phèlés.
Justine- Race du personnage : Démone
Re: Navigation-Rebelles | Mar 2 Avr - 16:03
Bonjour aventurier... le chemin de gauche, tu as de la chance... ou peut-être pas. Tu aboutis dans une pièce cette fois avec trois couloirs plus lugubre les uns que les autres.
Que choisiras tu? Gauche, droite, tout droit... en arrière?
Que choisiras tu? Gauche, droite, tout droit... en arrière?
Invité- Invité
Re: Navigation-Rebelles | Mar 2 Avr - 18:19
Cette fois il fallait prendre des risques, ce n'était pas en suivant le chemin de gauche que j'allais parvenir à la sortie. N'écoutant que mon instinct, mon courage, ma fougue et peut être les sons caverneux qui résonnaient dans ces dédales chthonien, je serrais les poings et pris le chemin central, priant pour ma vie et les miens.
Que le ciel m'entende et que les divinités des abysses infernales m'en soient témoins, je reverrais la lumière du jour.
Je ne pouvais pas perdre, ni faire machine arrière
Que le ciel m'entende et que les divinités des abysses infernales m'en soient témoins, je reverrais la lumière du jour.
Je ne pouvais pas perdre, ni faire machine arrière
Justine- Race du personnage : Démone
Re: Navigation-Rebelles | Mar 2 Avr - 18:23
Féliciation!... Ahahah nope!
Cul de sac tu dois revenir en arrière et refaire un nouveau choix... et dépêches toi il y un truc qui gronde au fond de la pièce et ça n'a pas l'air amical!
Retour en arrière -> Gauche, droite ou en arrière? Ton choix?
Cul de sac tu dois revenir en arrière et refaire un nouveau choix... et dépêches toi il y un truc qui gronde au fond de la pièce et ça n'a pas l'air amical!
Retour en arrière -> Gauche, droite ou en arrière? Ton choix?
Invité- Invité
Re: Navigation-Rebelles | Mar 2 Avr - 18:29
Grimaçant largement à l'entente du bruit sourd qui régnait dans la pièce, je me détournais et fis rapidement machine arrière. Le temps me manquait, l'horloge jouait contre moi, il fallait que je me dépêche. Revenant à la salle initiale, celle aux 3 chemins séparés, je défis la logique en prenant le chemin de droite, priant un Dieu sourd et muet pour parvenir à la sortie de cet étrange édifice.
Justine- Race du personnage : Démone
Re: Navigation-Rebelles | Mer 3 Avr - 16:37
*pop les confetis*
Tu es arrivé à la sortie indemne!
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