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Justine
Justine


Race du personnage : Démone

Épreuve 1 - Survis | Dim 10 Fév - 16:58

Alors bonjour et bienvenue chers panélistes a cette série d'épreuves pour la conquête des pays chauds.

Pour la première semaine nous ferons ça simple et commencer avec l'épreuve de survie. Notez que celle-ci durera tout le long de l'événement total donc la personne sélectionnée devra poster une fois par semaine.

Description de l'épreuve :

Épreuve de survis: Choix de 3 objets à apporter avec soi et survivre 5 jours en forêt ou dans le désert (un poste par semaine)
Et si vous deviez quitter votre maison en une seconde qu’est-ce que vous emporteriez avec vous ? Couteau ? Briquet ? Bière ? Choisissez bien ces trois petites cordes qui vous maintiennent à la vie mais n’oubliez surtout pas que rien ne se passe comme on l’a prévu ! J’espère que vous avez un instinct de survie des plus développé sinon il ce pourrait bien que la nature reprenne ses droits sur votre vie.

À noter que si vous êtes un Lycan vous aurez automatiquement le désert et les autres ce sera au choix. Chaque semaine la météo changera et votre poste devra refléter celle-ci.

Pour la première semaine je suis clémente il fait beau et tempéré.

Vous avez jusqu'à samedi 23h59 pour remettre le choix de l'équipe sur qui vous représentera. Poster celui-ci à la suite

Bonne chance!
Anonymous
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Re: Épreuve 1 - Survis | Sam 16 Fév - 22:21


Jour 1



Il est temps d'étendre le territoire Lycan par delà les frontières. Pas question de laisser les rebelles leur damer le pion. Si les maîtres parviennent à dominer ce territoire, les loups auront leur part du butin. Et avoir des terres au sud augmenterait leur influence en plus de permettre une meilleure surveillance des rebelles.

Durant ses années loin de chez elle la lycan a apprécié découvrir le monde avec ses troupes, explorer de nouveaux territoires, aussi cette mission en solitaire l’a de suite attirée. Partir seule cinq jours dans la nature sauvage ? Des vacances enfin ! Loin de tout et de tout le monde, enfin la paix, vivre au jour le jour en se fiant à son instinct.

Cependant la traversée du désert n’a rien à voir avec ses escapades dans les forêts du nord durant sa jeunesse, ces terres sont bien moins accueillantes. Elena voyage léger, une tenue confortable et de bonnes chaussures de marche, une gourde en métal de deux litres, une couverture épaisse et un solide bâton de marche pour tout bagages.

La jeune femme commence à marcher à l’aube, profitant des premières heures du jour pour progresser un maximum tant que la température est supportable. Elle avance en direction du sud de plusieurs kilomètres. En fin de matinée progresser devient plus pénible. Elena se met en quête d’un abri. Un escarpement rocheux fait l’affaire, projetant un peu d’ombre au sol. La lycan plante son bâton dans la terre sableuse, y fixant un bout de sa couverture, l’autre extrémitée se retrouvant sur la roche, coincée par de lourds cailloux. Avec un soupir de lassitude la jeune femme s’installe sous son abri, s’assurant ainsi d’être épargnée par les rayons ardents du soleil. Il lui faut économiser l’eau, se rationner jusqu’au soir. Étendue à l’ombre la louve se repose durant les heures chaudes.

A son réveil les températures sont un peu plus supportables, le soleil baisse à l’horizon. Après avoir replié sa couverture et récupéré son bâton, Elena se remet en marche. Il ne lui reste presque plus d’eau, il va falloir en trouver. Observant aux alentours, la louve doit bien se rendre à l’évidence, pas de point d’eau par ici. Après quelques heures de marche la chance lui sourit, un beau cactus se tient devant elle, tendant fièrement ses bras vers le ciel. Usant de sa force, Elena en casse une ramification puis presse le végétal au dessus de sa gourde ouverte pour en récupérer l’eau. L’odeur n’est pas désagréable et le goût étrange. Par mesure de précaution, avant de refermer le récipient la lycan fait chauffer le métal pour bouillir le liquide, s’assurant ainsi d’éliminer d’éventuelles toxines ou bactéries.

Après quelques heures, la nuit est tombée, et avec elle la fraîcheur revient enfin. Déposant ses affaires contre un grand rocher, la lycan prend sa forme animale, c’est l’heure où les petits habitants du désert sortent, maintenant qu’il fait moins chaud. Et la louve à les crocs, et pas qu’un peu ! Tout ce qui bouge y passe, petits rongeurs, lapins, volatiles, on pourrait presque la prendre pour un cousin canin du désert aux grandes oreilles. Une fois le ventre plein et de retour là où elle établira son campement ce soir elle reprend forme humaine pour se rhabiller. Le froid commence à se faire sentir, c’est surprenant les écarts de température entre le jour et la nuit dans ces régions. Heureusement, le froid n’a jamais été un ennemi pour Elena, enroulée dans sa couverture, la jeune femme use de son pouvoir pour allumer un feu, s’endormant au chaud après cette première journée bien chargée.


Anonymous
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Re: Épreuve 1 - Survis | Lun 18 Fév - 0:20

Jour 1, quelque part en forêt


Je regarde autour de moi pour essayer de me repérer en me maudissant intérieurement d’avoir accepté cette mission pour pouvoir étendre le territoire de le Rébellion, et ainsi faire un bon gros pied de nez aux maitres en leur soufflant un nouveau territoire juste sous leurs yeux.

La forêt, il n’y a pas meilleur endroit pour moi.

Bon, je suis en forêt, donc pour ce qui est nourriture et eau, j’ai largement de quoi faire autour de moi-même sans avoir de rivière ou de frigo dans le coin. La nature regorge de points d’eau naturels qui ne demandent qu’à être découverts, encore faut-il connaitre les astuces, et là, vu l’heure bien matinale, il va en abonder avec la rosée matinale. J’ai eu à fuir et à survivre tellement de fois depuis que je suis en sous-marin parmi les maitres qu’au fil de mes planques j’ai appris les bases de la survie et du camouflage, mais je ne pense que le camouflage sera inutile ici. Bref, dans tous les cas je suis en plein milieu d’une forêt inconnue et je vais devoir y survivre pendant 5 jours.

Un couteau de chasse, bâche de 2 mètres carré et un sac de couchage feront l’affaire, le reste je peux le trouver et le fabriquer avec ce qu’il y a autour de moi.

D’ailleurs, je vais quand même commencer à m’équiper un peu avec ce que je trouve, ça va me faire perdre un peu de temps, mais au moins, je serais parée à toutes éventualités. Premièrement, trouver des arbres, ce qui n’est franchement pas difficile on ne va se le cacher hein, pour en arracher de grandes portions d’écorce que je commence à dépiauter pour en retirer pléthore de fils fibreux, recommençant cinq fois tout ce manège avant d’estimer avoir assez de fibre pour faire ma corde. Je commence à faire un nœud avec les fibres les plus longues et je commence à faire une tresse, rajoutant des fibres au fur et à mesure pour que la corde s’allonge. J’ai deux mètres de corde faite maison que j’enroule autour de ma taille pour partir, en profitant pour arracher une feuille et faire couler les gouttes d’eau provenant d’autres feuilles dans le creux de la mienne pour pouvoir me désaltérer un peu. Je remonte le col de mon petit pull, vérifiant que mon couteau est bien attaché à la ceinture de mon treillis, que mes chaussure de randonnée tiennent bien et allez hop, on y va !

Le tissage de ma corde m’a pris un peu de temps si j’en juge le soleil dont j’arrive à percevoir les rayons au travers des feuillage. Ça veut donc dire que l’est est du coté du soleil, ainsi je n’ai qu’à adapter ma position pour filer vers le sud, en surveillant de temps en temps la progression du soleil pour toujours conserver plus ou moins le sud comme destination. Au fil de ma marche, je ramasse quelques fruits comestibles que la nature m’offre pour ne pas avoir à m’arrêter pour manger alors qu’il fait encore plein jour, je m’occuperais de trouver quelque chose de plus consistant et un endroit où dormir un peu plus tard, je ne vais pas me trimballer tout de suite avec mes provisions alors que j’ai encore de la marche à faire.

C’est après quelques heures de marche que je me décide à savoir l’heure, me tournant vers le soleil, plaçant mes mains entre l’horizon et le soleil, comptant le nombre de doigts qui sépare les deux avant de soupirer longuement, je suis tellement bien quand je suis toute seule que je ne vois pas le temps passer. Première chose à faire maintenant : construire mon petit abris pour la nuit. Je regarde autour de moi à la recherche d’un endroit qui serait convenable et je le trouve, là juste entre ces arbres, ok, c’est vague, je suis entourée d’arbres. Je vais entre les arbres les plus rapprochés entre eux, grimpant sur le tronc de l’un d’eux avec ma bâche que je déplie une fois sur une branche assez solide. Je prends ma corde de fortune et commence à en défaire une partie, faisant une tresse plus fine avec les fibres retirées, les tressant avant de la faire passer dans l’œillet le plus dans le coin et l’accrocher à la branche. Bon la première est faite, maintenant, je vais m’amuser à lever la bâche sur les 3 autres. J’ai soudainement une idée et accroche une nouvelle petite corde à l’œillet attachant l’autre extrémité à la partie du tissus de mon treillis, celui qui sert à maintenir une ceinture, allant grimper à un nouveau tronc pour recommencer. Encore 2 fois sur des branches une peu plus basse au cas où il pleut pendant la nuit pour que l’eau s’écoule vers le sol au lieu d’être stockée dans la bâche ce qui pourrait faire céder les cordes ou les branches sous le poids s’il pleut trop. Et entre nous, je ne tiens franchement à être réveillée en plein milieu de la nuit par le poids d’une bâche remplie d’eau sur le coin de la tronche.

Maintenant, faire un feu pour ça. D’abord suffisamment de bois pour qu’il tienne longtemps, puis ensuite des pierres, beaucoup de pierre pour éviter qu’il ne se propage. Le bois, eh bien, c’est facile à trouver, les pierres, un peu moins, je dois tourner 20 minutes autour de mon campement de fortune pour trouver un nombre suffisant pour former un cercle et y déposer une partie du bois ramené. Bon, le feu en lui-même à présent. Je prends encore de la fibre de ma corde, soupirant en voyant qu’elle a diminuée de moitié déjà, et en fait une nouvelle cordelette toute fine, gardant une partie des fibres de côté. J’attrape deux bâtons et un morceau d’écorce assez large que je dépose devant moi, attachant ensuite ma petite corde à chaque extrémité d’un des bâtons pour former une sorte d’arc de très mauvaise facture, mais pour ce que je vais en faire, on s’en fout. Je pose l’autre bâton contre la corde avant de l’enrouler autour, prenant ensuite les fibre et quelques feuilles mortes pour les placer sur le morceau d’écorce, et avec une pierre déposé à l’extrémité pour ne pas me bruler la main, je tiens le bâton à la verticale pour commencer à le faire tourner rapidement. Après quelques minutes, de la fumée commence à s’élever me signalant que les frottement commencent à faire leur effet et quand je vois que c’est bon, je place l’écorce avec son petit feu sous le tas de bois, soufflant dessus pour que le feu prenne. Le feu c’est fait… maintenant, je n’ai plus qu’à déplier mon sac de couchage et le garder près de moi pour quand j’en aurais besoin au moment d’aller dormir, rajoutant de temps en temps du bois pour que le feu ne meurt pas tant que je suis éveillée.

Justine
Justine


Race du personnage : Démone

Re: Épreuve 1 - Survis | Lun 18 Fév - 1:56

Récap du jour 1:

@Elena Van Harpen, comme décrit la journée a été ardû et très chaude. Aux alentours de minuit de petites goutelettes de pluies commencent à tomber. Toute la région est en adoration devant cette eau bienfaitrice.

Vers 1h AM: l'eau commence à tomber de plus en plus fort et de gros nuanges noirs qui n'annoncent rien de bon se trouve au dessus de ton abri de fortune.

Vers 3h AM: Le déluge commence! Dans le désert il y a la période des pluies et on dirait que les dieux se sont déchaînés sur toi. Il pleut tellement que les roches qui tenaient ton abris glissent et ta toile glisse avec le sable mouvant. À toi de voir si tu te réveilles à temps pour la rattraper.

Pour le reste de la journée ORAGES et pluis diluviennes. Bonne chance!

@Luciela, uen journée productive dis donc! Donc tout comme Elena tu as eu une journée plutôt clémente et tu en as fait bon usage... le problème c'est que l'orage pointe son nez vers minuit... d'abord par une pluie douce et fraîche qui rapidement s'intensifie.

Vers 1 AM: Les éclairs commencent à zébrer le ciel de flash lumineux qui rendent la forêt plutôt sinistre.

Vers 3h AM: C'est le déluge, les cordelettes de fortunes ne tiennent pas le coup et tu te retrouve trempée et a t'enliser dans le sol boueux

Pour le reste de la journée ORAGES et pluis diluviennes. Bonne chance!
Justine
Justine


Race du personnage : Démone

Re: Épreuve 1 - Survis | Lun 25 Fév - 1:37

Voici la réponse d' @Elena Van Harpen qu'elle m'a envoyé en MP ce midi

Jour 2 : Orages

Les premières heures de sommeil sont réparatrices mais s'achèvent bien vite. Les  gouttes de pluie qui lui tombent sur le visage lui arrachent un grognement mécontent et la lycan se recroqueville, peu désireuse de se réveiller. Mais rapidement la pluie de fait plus intense et lui rince abondamment le visage, la forçant à se réveiller.

La couverture trempée pèse et colle à ses vêtements de manière inconfortable. Autour d'elle le désert change de visage, la pluie creuse des sillons dans le sable, cascade le long de la roche en emportant des fragments légers, et s'enfonce dans le sable en créant des zone où il vaut mieux éviter de mettre les pieds si on veut espérer en sortir. Il faut partir d'ici, ce coin n'est plus très indiqué pour dormir.

Elena se relève, étend sa couverture au sol et dépose sa gourde en son centre, puis elle retire ses vêtements trempés pour les poser au même endroit avec ses chaussures. Une fois nue elle referme la couverture pour en faire un baluchon. Tant pis pour le bâton de marche, elle n'aura qu'à trouver un branche plus tard. La lycan prend sa forme de louve, s'ébroue pour retirer un peu d'eau de sa fourrure sombre puis se dirige vers son paquetage. Glissant son museau sous le noeud elle parvient à y passer sa tête et à arranger le baluchons sur son dos, le noeud sous son cou. Heureusement que les lycans même sous forme animale sont plus forts que leurs cousins canins. Le transport du paquet ne la gêne donc pas trop et elle file.

D'instinct la louve évite les zones sableuses pour éviter de s'y enfoncer et privilégie les chemins rocheux bien qu'ils soient moins agréables sous les coussinets. En sautillant gaiement par moments la louve trottine en direction du sud. L'obscurité est loin d'être un handicap pour elle et la fraîcheur apportée par la pluie facilite son cheminement. La pluie alourdi sa fourrure mais ne suffit pas à l'entraver.

Après plusieurs heures de progression la faim se fait sentir et le froid l'enveloppe d'une étreinte pénible. Il est temps de se sécher et de se sustenter. La louve accélère et se met à courir, cherchant un coin où se réfugier. Finalement dans une falaise rocheuse une grotte étroite se dessine. En hauteur, inclinée de sorte à ce que l'eau ne puisse s'y engouffrer. Mais trop étroite pour qu'un humain puisse s'y tenir assis. La louve grimpe prudemment en prenant soin de ne pas glisser et dépose son paquet dans la cavité avant de redescendre.

D'autres habitants du désert sont de sortie pour profiter de l'eau bienfaitrice. La louve se met en chasse, rapide, agile, et affamée. Une fois le ventre plein elle retourne se mettre à l'abri. Couchée dans la cavité rocheuse elle reprend forme humaine. Incapable de se redresser faut d'espace elle se contorsionne pour étendre sa couverture et ses vêtements. Usant de sa magie la louve allume une flamme pour lui procurer assez de chaleur pour se réchauffer et sécher ses affaires. Flottant au dessus d'elle le feu est de taille suffisante pour être utile mais pas trop grand pour éviter que l'air devienne suffocant. Reprenant sa forme animale Elena se roule en boule pour être plus à son aise malgré l'étroitesse des lieux et entreprend de profiter de quelques heures de sommeil bien méritées.


La réponse de @Luciela

Jour 2

J’ai dû vite m’assoupir je pense, puisque le soleil se couchait à peine quand je me suis installée, et qu’à présent il fait nuit noir quand les premiers plocs alarmant ne me réveillent. Je dormais tranquillement à coté de mon feu de camp dont les braises rougeoient encore quand le bruit des gouttes tombant sur ma bâche se fit entendre. J’ouvre un œil pour constater qu’il ne pleut pas encore vraiment beaucoup, j’en profite pour rajouter du bois pour raviver un peu les flammes, l’air s’étant rafraichi, un peu de chaleur est plus que bienvenu à présent. Mais maintenant que je suis réveillée, autant en profiter pour me bouger un peu. Je quitte mon sac de couchage pour l’étendre au sol tant qu’il est encore sec, m’emparant des morceaux de bois qu’il me reste pour les fourrer à l’intérieur, parce que maintenant, si je veux en trouver, c’est un peu foutu avec l’orage qui s’annonce au loin. Avec la corde qu’il me reste, je le noue au centre, faisant une boucle plus grande pour pouvoir le porter comme un sac à main sans oublier d’y accrocher mon petit arc de fortune pour m’aider à allumer le prochain feu si je le peux.

Le premier éclair zèbre le ciel et je frissonne devant l’ambiance stressante qu’offre à présent la forêt, mais j’oublie vite tout ça pour me mettre à compter et savoir où en est l’orage par rapport à ma position. Il est encore assez loin j’ai le temps de… de rien du tout, les lanières qui maintenaient la bâche craquent et la grande toile de plastique me tombe sur la gueule, me faisant chuter au sol, merci mère nature d’être une connasse jusqu’au bout. Je me relève en pestant comme pas possible, insultant la nature dans tous les langages que je connais, même en Python, parce que là, mère nature le mérite vraiment. Bon après, c’est sûr que m’entendre gueuler dans des langages de programmation, c’est un peu con, mais au moins il n’y a que moi qui comprend à quel point je traite sa maman. Puis de toute façon, il n’y a que moi ici.

Bref, de toute façon, la bâche est détachée, c’est déjà ca de moins à faire, et ça tombe bien, parce que je préfère éviter de toucher un tronc pendant qu’il y a un orage, question de sécurité. Bon, il est déconseillé de s’abriter sous un arbre aussi, mais pas de chance, je suis entourée par des arbres, enfin tant que je ne suis pas pile poil en dessous en étant immobile, ça devrait aller, je pense. Je plie ma bâche comme je peux et la place sur ma tête, comme une couverture avant d’avancer, mon sac de couchage maintenu au sec sous mon bras, me fiant à la position de feu mon feu de camps pour savoir la direction prendre pour continuer mon chemin. L’avancée est franchement laborieuse, mes fringues sont mouillées mais pas trempées heureusement, ce qui me permet de ne pas finir en hypothermie grâce à la marche que je fais. Mes pieds s’enfoncent à chaque pas dans cette gadoue et c’est maintenant que je sens la faim me tirailler l’estomac avec comme accompagnement un bon gargouillis. Je regarde autour de moi, je ne vois pas très loin, mais j’arrive a discerner quelques baies qui se balancent à quelques pas de moi. Je m’en approche pour les examiner et vérifier qu’elles sont comestibles avant d’en cueillir et les manger.

Bon, une chose est sûre au moins, je n’aurais absolument aucun problème pour m’approvisionner en eau vu ce qui me tombe sur la tête. De nouveaux éclairs, un nouveau grondement de tonnerre, l’orage se rapproche un peu trop, il est même tout proche. Je vais dans la zone la plus dégagée, aka celle où les arbres sont juste moins compactés les uns aux autres, et pose ma bâche à terre que je déplie une fois. Je pose mes pieds dessus et me recouvre avec le reste en m’accroupissant. La position n’est pas glamour du tout, mais je vais la garder le temps que l’orage passe au-dessus de ma tête, ca prend un peu de temps, j’ai mal aux jambes, mais quand j’estime qu’il est passé je me relève et replie ma bâche pour m’enrouler à nouveau dedans et reprendre ma progression. Je ne sais pas l’heure qu’il est, et je m’en fout un peu, avec le ciel couvert comme ça, impossible de savoir l’heure, mais je sais une chose, c’est que je suis crevée et qu’il faut que je me repose.

J’examine les lieux autour de moi avant de reprendre ma marche vers la cavité naturelle que j’aperçois à quelques mètres de moi. Je m’engouffre à l’intérieur, retirant la bâche que je pose au sol maintenant que je suis au sec et pose mes mains sur les parois pour vérifier la largeur et quand j’estime être au bon endroit, je lâche mon sac de couchage et le dénoue pour pouvoir en sortir mon bois qui est encore à peu près sec. Ca va mettre un peu plus longtemps à prendre, mais j’aurais quand même mon feu pour me réchauffer. Je commence à dénouer une partie de la corde naturelle que j’ai fait, en retirant un peu pour pouvoir faire mon feu, mais dans le noir, c’est difficile. Difficile, mais pas impossible, a force d’essai et de patience, j’ai mon feu. J’arrive maintenant à voir un peu mieux où je suis, la caverne n’est pas très profonde, ni très large, mais j’ai suffisamment d’espace pour pouvoir bouger un minimum et me déshabiller, posant mes vêtements un peu partout pour qu’ils puissent sécher un minimum. Je m’enroule ensuite dans mon sac de couchage et me pose assise contre la parois, voulant juste dormir un peu avant de repartir.
Anonymous
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Re: Épreuve 1 - Survis | Ven 1 Mar - 21:13

Jour 1 :  Quelque part au bord de la côte mexicaine :

Tandis que la barque de l'ange se frayait un chemin à travers la brume, Tobias tentait péniblement de discerner les premiers reliefs de la côte mexicaine, à travers l'épais brouillard maritime.
Pendant que l'allure de son embarcation commençait à ralentir de manière considérable en se rapprochant du rivage, le fugitif s'empressa de glisser à la hâte ses quelques affaires dans sa besace, avant de déployer ses ailes pour pouvoir gagner rapidement le rivage par les airs.

Après avoir débarqué sur la plage, Tobias fit un rapide point sur son inventaire, puis s'avança prudement en direction de l'orée de la jungle tropicale qui s'étendait juste sous ses yeux.
Délaissant son embarcation près d'un banc de rochers, le jeune ange scrutait attentivement les alentours, à l'affut de la moindre présence démoniaque dans les parages.
Bien évidement, Tobias savait pertinement que les sbires de Mephisto s'étaient heurtés à une succession d'échecs cuisants, au cours de leurs précédentes recherches visant à retrouver sa trace, depuis la bataille de Nivix.
Il semblait donc évident aux yeux de l'ex-légionnaire que les démons avaient définitivement perdu sa trace, depuis les quelques semaines ayant succédé son évasion...

Néanmoins, Tobias ne pouvait s'empêcher de ressentir une certaine nervosité en s'enfonçant petit à petit à travers les profondeurs obscures de la forêt vierge. Après tout, le jeune protecteur n'avait pas oublié le marché qu'il venait de concrétiser avec l'alliance rebelle, il y avait de cela quelques semaines !
En effet, Tobias s'était porté volontaire pour partir en mission d'exploration sur les terres inexplorées de l'Amérique du Sud, en l'échange d'une certaine "protection" de la part de ses employeurs, vis à vis des nombreux chasseurs de primes répondant aux ordres des cinq généraux qui s'étaient lancés à ses trousses.

Pendant que le jeune soignant essayait tant bien que mal de se frayer un chemin à travers les broussailles à l'aide de sa lame qu'il avait "emprunté" à  l'un de ses anciens géoliers, Tobias scrutait attentivement l'horizon qui s'étendait à perte de vue devant lui. Après tout, le plus important pour le moment était de dénicher rapidement un abri où s'installer et dormir, pour pouvoir se protéger par la suite des éventuels dangers que cette jungle pouvait abriter, une fois la nuit tombée...

Tandis qu'il s'affairait à silloner les chemins escarpés tout en tailladant la végétation luxuriante de la forêt vierge, l'attention du jeune soignant fut soudainement captée par la découverte d'un grand édifice en pierre grise qui se dessinait vaguement à l'horizon à travers l'épaisse végétation de la forêt tropicale.
N'écoutant que son courage, Tobias déploya lentement ses ailes afin de prendre de la hauteur vis à vis de son objectif, puis se dirigea avec méfiance en direction du point d'interêt qui venait d'éveiller sa curiosité.
Après s'être suffisament rapproché à vol d'oiseau, l'Ange décida de se poser sur une branche surrélevée, avant de scruter prudement les alentours, dans l'espoir de déceler un éventuel signe de vie dans les environs.
Constatant que la seule source de bruit aux alentours semblait provenir du vent qui s'infiltrait à travers les feuilles de la végétation, Tobias se risqua à poser un pied sur la terre ferme, avant de s'avancer à couvert dans les broussailles pour ne pas trahir sa couverture en cas de présence hostile.

Quelle ne fut pas la surprise du jeune ange lorsqu'il découvrit en se rapprochant, que la structure en pierre grise qu'il venait d'appercevoir au loin ressemblait à s'y méprendre à une sorte de pyramide taillée dans la pierre grise !


Malheureusement, les connaissances de Tobias vis à vis des nombreuses superstitions et croyances humaines s'avéraient être bien trop lacunaires pour connaître les raisons ayant pu pousser les humains à construire un tel édifice dans un endroit aussi insolite...

A en juger par la présence des nombreuses gravures recouvertes de mousse qui ornaient la structure externe de l'édifice, les ruines de ce bâtiment semblaient être bien trop vieilles pour avoir été construites par des démons. De plus, le style architectural de cette construction semblait différer en tout point de celui adopté par les nouvelles races au cours de leur colonisation de l'amérique... S'agissait-il des vestiges d'une ancienne civilisation humaine autrefois disparue ? De toute évidence, le seul moyen de le savoir était de partir à la découverte de cet endroit mystérieux...

A sa grande surprise, le jeune légionaire remarqua que la végétation semblait perdre en densité au fur et à mesure qu'il se rapprochait de son objectif. Se pouvait-il que l'endroit ait été jadis défriché afin de faciliter le déplacement d'une éventuelle présence humaine ? Difficile à dire...
Quoi qu'il en soit, il semblait désormais évident que la nature avait repris ses droits sur ce lieu qui avait  peut être abrité les vestiges d'une civilisation, jadis... Et ce, depuis de nombreuses années !

Après avoir remarqué que le soleil commençait à entamer progressivement sa course en direction de l'Horizon, Tobias jugea qu'il semblait désormais judicieux de trouver un endroit où installer son campement, en attendant de pouvoir reprendre ses recherches à l'aube.
Bien évidement, ces mystérieuses ruines perdues au beau milieu de la jungle semblaient être un lieu de choix pour y construire un campement rudimentaire... A condition que l'endroit ne soit pas hanté, bien entendu !

N'écoutant que son courage, Tobias commença à gravir prudement les quelques marches taillées dans la pierre grise qui le séparait du sommet de la pyramide. Une fois arrivé à la cime du bâtiment, l'Ange pénétra prudement dans l'édifice à travers une entrée taillée à même la pierre qui semblait déboucher dans une sorte d'antichambre funéraire. Malheureusement, le jeune explorateur fut rapidement forcé de constater que l'exploration des lieux allait être vouée à l'échec sans la moindre source de lumière, à proximité...
A l'aide de son épée, l'Ange s'affaira à aller récolter quelques bouts de bois secs dans les parages, pour pouvoir démarrer un feu de camp artisanal. Compte tenu de la forte teneur en humidité de l'atmosphère local, Tobias décida de retourner s'abriter à l'intérieur des ruines, afin de faire démarrer son feu à l'abri de la chaleur humide et tropicale de la jungle.

Grâce à son expérience dans le domaine de la survie, le jeune légionnaire parvint assez rapidement à faire démarrer un début de feu qu'il se chargea d'entretenir rapidement en le nourrissant à l'aide de feuilles et de bouts de lianes séchées.
Une fois que la flambée eut prit suffisament d'ampleur, le jeune blond se chargea de délimiter son feu de camp en l'encerclant de grosses pierres plates de façon grossière.
Constatant que le soleil était en train d'achever progressivement sa course vers l'horizon pendant que le ciel se teintait d'une couleur orangée, le jeune soignant déplia rapidement son sac de couchage et vida d'un trait sa gourde d'eau afin de se réhydrater après cette longue marche.

Afin de s'occuper en attendant la tombée de la nuit, le rebelle entreprit de tresser une sorte de paravent à l'aide des branches, des lianes et des différents types de feuilles qu'il avait pris la peine de récolter petit à petit avant de revenir s'abriter dans son antre de fortune.
Une fois son oeuvre achevée, le jeune blond accrocha solidement son rideau végétal de fortune à l'entrée de la chambre funéraire dans laquelle il venait de déployer son campement.
De cette manière, Tobias pouvait s'assurer que le moindre visiteur qui essayerait d'entrer par effraction dans son antre durant la nuit serait obligé de faire bruisser le feuillage composant le paravent ouvragé qui recouvrait désormais l'entrée du tombeau.
Après s'être assuré que l'antichambre du tombeau était dépourvue de toute forme de vie hostile à sa présence en ces lieux, Tobias se chargea de sceller le passage vers les profondeurs de l'antre à l'aide d'une épaisse couche de glace en ayant recours à son pouvoir.
Désormais, il ne restait plus qu'à guetter l'extérieur, afin de s'assurer qu'aucune menace ne vienne troubler la quiétude des lieux, durant la nuit...

Profitant du silence et de la tranquilité des ruines, Tobias s'installa doucement sur son sac de couchage puis grignota quelques baies qu'il avait pris la peine de récolter, tout en s'étant préalablement assuré de leur comestibilité à l'aide de ses connaissances personnelles.
Une fois rassasié, l'Ange décida de scruter les alentours pendant quelques heures, puis se glissa prudement dans son sac de couchage avant de chercher péniblement le sommeil...
Après tout, il semblait judicieux de reprendre des forces au plus vite... De toute évidence, cet étonnant endroit semblait regorger de secrets et de trésors n'attendant que d'être découverts !


Précisions:
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Re: Épreuve 1 - Survis | Dim 3 Mar - 0:01

Jour 2 – Intérieur du temple :

Après avoir consommé un léger repas, le jeune rebelle ne tarda pas à se glisser dans son sac de couchage, tout en gardant son arme à proximité par prudence.
Bien que le sol froid et poreux du temple millénaire dans lequel Tobias avait trouvé refuge n’était pas des plus confortables, le jeune homme trouva le sommeil assez rapidement.
Après tout, il n’avait pas vraiment eu d’occasions de se reposer depuis son évasion et l’affrontement contre la supernova qui en a découlé…

Tandis que le rebelle venait de sombrer dans un sommeil profond, les prémices d’une averse tropicale commençaient à se faire progressivement ressentir aux abords du temple. Aux alentours de minuit, la légère bruine gagna peu à peu en intensité, jusqu’à se transformer en une puissante averse.
Cependant, bien que le son produit par les gouttes d’eau s’écrasant sur la végétation tropicale résonnait comme un écho au sein de la chambre funéraire, Tobias demeurait profondément assoupi dans son sac de couchage. Néanmoins, le repos du jeune ange fut brutalement écourté lorsqu’une série d’éclairs commencèrent à zébrer le ciel, accompagnant leur lumière éblouissante de grondements retentissants.

Se réveillant en sursaut, le jeune soignant tira son épée du sac de couchage, avant de se redresser rapidement, sur le qui vive. Après avoir rassemblé ses esprits et entendu le son de la pluie qui battait son plein à l’extérieur, Tobias comprit rapidement que l’orage était la cause de son réveil et que par conséquent, il n’y avait pas vraiment matière à s’inquiéter… Ou presque pas ?

Alors qu’il se dirigeait prudemment vers la sortie, l’ange tira le paravent végétal qu’il venait de confectionner la veille afin de contempler l’étendue des dégâts.
Du haut de sa pyramide, Tobias bénéficiait d’une vue imprenable sur toute la région. A sa grande surprise, l’ange eut l’occasion de déceler la présence d’autres édifices architecturaux au beau milieu de cette jungle tropicale, entre deux éclairs. S’agissait-il de vestiges similaires ou se pouvait-il que cette jungle soit réellement habitée ?
De toute manière, cet orage était une véritable aubaine pour le jeune ange. Après tout, cette charge en humidité dans l’atmosphère lui permettrait d’utiliser son pouvoir à plein régime et ce, pour un bon bout de temps ! De plus, il fallait être fou pour s’aventurer dehors par un temps pareil, à cette heure-ci… En effet, le jeune soignant avait repéré la présence de nombreux spécimens de mancenilliers, disséminés aux abords du temple… Il était donc dangereux de s’aventurer dans les parages en temps de pluie, aussi bien pour les humains que pour les prédateurs… Du moins, en toute logique ?

Après avoir rempli sa gourde et soigné ses blessures à l’aide de son pouvoir, Tobias constata à sa grande surprise que les couleurs de l’aube pointaient déjà à l’horizon. Néanmoins, la pluie continuait de faire rage à l’extérieur, rendant par conséquent toute tentative d’excursion particulièrement périlleuse…
Poussé par sa curiosité et sa soif de connaissances, Tobias prit finalement la décision de consacrer cette journée à l’exploration des entrailles du temple. Après tout, bien que l’ambiance de ce mausolée était des plus lugubres, il avait au moins le mérite de protéger le jeune ange de la pluie et des dangers extérieurs ! De plus, l’exploration des autres salles du temple s’avérerait amplement nécessaire pour percer les nombreux secrets de ce lieu mystique !

Après avoir déverrouillé l’accès aux profondeurs du temple en faisant fondre le bloc de glace à la vapeur,  Tobias se saisit de sa torche puis entama sa descente vers les tréfonds du temple.
Tandis qu’il brandissait sa torche en l’air et gardait son épée au poing, l’ange déboucha sur un immense dôme souterrain circulaire, dont les murs étaient parsemés d’alcôves.
Le rebelle s’approcha prudemment de l’une d’entre elles et constata que des immenses poches de papier étaient entreposées dans ces renfoncements muraux. Après avoir allumé un brasero à proximité, Tobias tenta d’extirper l’un de ses sacs de sa cachette, afin d’en découvrir le contenu. S’agissait-il d’un trésor ? Visiblement pas.
Après avoir entaillé l’enveloppe de papyrus avec son épée, l’ange n’y découvrit que les restes d’un cadavre rongé par les tarentules qui avaient visiblement élu domicile au sein de ses ossements.
Reculant d’un pas en arrière, Tobias s’empressa de tuer les nombreux rampants en leur projetant de multiples jets de vapeur, puis déchira des lambeaux de papyrus afin de se confectionner une carte et un support sur lequel écrire.
Après une rapide inspection de la chambre funéraire, le rebelle distingua la présence d’un autel à l’autre extrémité de la pièce. En se rapprochant, Tobias distingua la présence d’une sorte de bénitier encastré dans le sol de l’autel. Le récipient était empli des résidus d’une étrange substance brune à l’odeur métallique. Après réflexion, le soignant comprit rapidement qu’il s’agissait en réalité des restes de sang coagulé depuis de nombreuses années…
En levant la tête, Tobias découvrit la présence d’une énorme fresque murale gravée dans une matière ressemblant à l’or, qui trônait au dessus de l’autel.
En plissant les yeux, l’ange comprit rapidement que la gravure représentait une sorte de cérémonie. Bien que le jeune rebelle ne comprenait pas un traître mot du sens des caractères gravés dans le métal, il remarqua la présence d’une personne agenouillée aux pieds d’un autel et d’un autre protagoniste à ses  côtés brandissant un couteau en l’air.
En suivant la direction pointée par le couteau, Tobias constata avec stupeur la présence d’une silhouette féminine qui tenait un astre solaire entre ses mains. Une sensation désagréable s’empara alors du soignant qui pensait désormais que son imagination lui jouait des tours… Il ne pouvait tout de même pas s’agir de Nivix, si ?
Quoi qu’il en soit, il semblait désormais clair que la civilisation qui avait jadis construit cet endroit semblait croire en l’existence d’une entité solaire à l’apparence féminine… Une entité solaire qui ressemblait étrangement à la Supernova et qui par dessus tout disposait d’une horde d’adorateurs fanatiques prêts à commettre des sacrifices humains en son nom... Cela faisait visiblement trop de coïncidences d’un coup !

Malheureusement, la lueur du brasero commençait à vaciller, indiquant que l’oxygène dans la pièce commençait à se raréfier… Ne cherchant pas à aller plus loin, Tobias reprit sa torche et remonta à l’antichambre sans demander son reste. Il en avait assez vu pour aujourd’hui !

A sa grande surprise, l’ange constata que le soleil commençait à perdre en altitude lorsqu’il revint guetter l’horizon, à l’entrée du tombeau. Néanmoins, l’averse continuait de se propager dans les parages pour le moment…
Afin de tuer le temps, Tobias s’essaya à chasser quelques gros lézards en se confectionnant des lances artisanales faites d’éclats de glace. Par chance, le rebelle parvint à tuer deux ou trois bestioles, au prix de nombreux efforts. L’ange s’attela donc à raviver son feu avant d’y faire griller son butin de chasse. Au moins, il ne se coucherait pas le ventre vide !
Tandis qu’il contemplait le panorama depuis l’intérieur du mausolée en se sustentant de ses brochettes d’iguane grillée, Tobias songeait à la journée du lendemain. Certes, le rebelle n’avait pas encore eu l’occasion de s’aventurer au plus profond du temple, mais qui sait ! Peut être que la journée du lendemain lui permettrait de mener une excursion à l’extérieur cette fois-ci ?

Une fois rassasié et réhydraté, Tobias se glissa à nouveau dans son sac de couchage après avoir réitéré les mêmes précautions que la veille. Il était désormais temps de se reposer ! Ou du moins, essayer ?
Justine
Justine


Race du personnage : Démone

Re: Épreuve 1 - Survis | Mar 5 Mar - 20:10

Bravo à tous les deux vous avez survécu à une 2e journée de survis... mais ne vous réjouissez pas trop vite...

Pendant vos quêtes respectives le jour 3 pointe sont nez... et vous allez avoir besoin de tout votre courage pour survivre.

Jour 3: @Elena Van Harpen
Tu te fais réveiller aux aurores par un bruit de cliquetis que es oreilles de louves entendent que trop bien pour te retrouver entourée d'un paquet de petites bestioles, principalement des scorpions qui semblent avoir une dent contre toi... bonne chance. Sinon côté météo il fait fera un soleil acablant aujourd'hui.

@Tobias Anrael: Une sensation de picotement et de chatouillis de réveille... pour te rendre compte qu'une tarentule se promène sur ta peau et tu remarquera un essain important de bestioles pas très ragoûtante... ta visite du temple semble avoir fait sortir tout ce petit monde... et pour toi aussi châleur acablante aujourd'hui avec la pluie d'hier... il sera très inconfortable de te promener avec le mélange d'humidité et de chaleur. Bonne chance
Anonymous
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Re: Épreuve 1 - Survis | Mar 12 Mar - 21:40


Jour 3



Plusieures heures d’un sommeil réparateur qui ont fait un bien fou à la louve, mais toutes les bonnes choses ont une fin non ? Et la conquête du sud n’attend pas. Malheureusement ce n’est pas l’appel de l’aventure qui tire Elena mais le bruit désagréable de claquements et son instinct qui lui hurle la présence d’un danger. Lorsqu’elle ouvre les yeux elle se fige, autour d’elle la cavité rocheuse fourmille de bestioles que la présence de la louve a dû déranger. Elle connaît bien la dangerosité de nombre d’entre eux, des scorpions. Sans plus réfléchir, agissant d’instinct, la louve gronde, se hérisse et la cavité autour d’elle s’emplit de flammes. Le sifflement et le craquement des carapaces de chitine qui éclatent sous le coup de la chaleur se font entendre.

Elena reprend forme humaine pour reprendre le contrôle de ses flammes, chose dont elle est incapable sous forme lupine. Les habitants de la cavité sont morts, tout comme sa couverture qui n’a pas survécu aux flammes… Heureusement pour elle que ses tenues sont en tissu ignifugé, il faut dire que maîtriser le feu quand on risque de se cramer les manches ou les fonds de pantalons, ça serait pas très pratique. Soupirant en regardant les lambeaux fumants de sa chère couverture, la lycan se contorsionne pour se rhabiller, récupère sa gourde bien réchauffée et sort de son abri. Le soleil est déjà haut et les pluies torrentielles de la veille se feraient presque oublier tant il fait déjà chaud. Seuls quelques sillons et flaques d’eau attestent encore de l’orage qui vient de passer.

Après avoir terminé de lasser ses chaussures la jeune femme se met en marche vers le sud, réprimant un frisson de dégoût en songeant à ce réveil grouillant. Le mercure grimpe encore, et bien qu’Elena ne redoute pas la chaleur, étant immunisée aux flammes qui l’entourent souvent, elle transpire et se déshydrate, comme tout le monde. Et l’idée de se changer en vieux pruneau ne l’enchante pas. La gourde remplie par la pluie de la veille est rapidement vidée, malgré le fait qu’elle se rationne. Il faut à nouveau trouver de l’eau. Elena prend des pauses régulières, dès qu’elle trouve un point d’ombre, pour se reposer un peu. Le fait de ne s’accorder qu’un repas par jour en fonction de la chasse du soir n’aide pas à parcourir des kilomètres sans s’arrêter. Pourtant son corps y est habitué, à force de nombreuses excursions sauvages. Mais qui veut voyager loin ménage sa monture comme on dit, alors autant être prudente et s’accorder quelques repos plus au frais bien mérités.

Par chance les cactus ne sont pas si rare et Elena peut donc remplir sa gourde de leur jus, le faisant bouillir par précaution avant de le boire. Vraiment le goût n’est pas terrible, et trouver un véritable point d’eau ne serait pas du luxe. Les pauses à l’ombre sont plus fréquentes et plus longues l’après midi, la faim commence à se faire sentir et… entendre, l’estomac de la louve grondant avec insistance pour qu’on le remplisse.

Enfin le soir tombe, les pas de la jeune femme l’ont mené au bord du large lit d’une petite rivière, trouvant probablement sa source un peu plus en amont dans la roche. Pas de quoi se baigner, rapidement enjambé sans se mouiller les pieds, mais réellement bienvenu. Sans plus de cérémonie la lycan se met à quatre pattes sur le sol humide et plonge son visage dans l’eau, pour se rafraîchir et boire jusqu’à plus soif. En s’aidant de ses mains elle termine de se mouiller les cheveux et se redresse, frissonnant de sentir l’eau dégouliner le long de son cou jusque dans son dos en s’infiltrant dans ses vêtements. Profitant de ce petit coin de paradis Elena retire ses vêtements et chaussures pour revêtir son apparence animale, la lune se lève, la température baisse, la vie reprend enfin et avec elle commence l’heure de la chasse. Ce soir les habitants du désert semblent tous de sortie, la chaleur de la journée aidant à apprécier la fraicheur nouvelle de la nuit. La proximité du point d’eau rend la traque bien plus aisée, tout le monde veut aller boire. Ce soir le repas est généreux et plusieurs rongeurs de taille variées ont le malheur de croiser la route de la louve.

La dernière proie cependant guide la lycan vers une rencontre inattendue. Suivant la piste du rongeur, sautant dessus pour le coincer entre ses pattes, la louve se retrouve nez à nez avec un autre prédateur. Un peu plus petit qu’elle, au pelage variant dans des tons fauves, gris ou bruns, les oreilles en arrières, méfiant. Il faut un moment à la louve pour comprendr qu’il s’agit d’un coyote, un cousin sauvage, et qu’elle vient d’attraper le repas qu’il convoitait, enfin, qu’elle convoitait, à en juger par son odeur et… l’odeur de ses petits qui est encore accrochée à sa fourrure. Grondant légèrement au début la louve saisit sa proie avant de s’avancer doucement, et de la poser devant la coyote, reculant ensuite en remuant joyeusement de la queue. Bien qu’elle ne puisse parler, c’est tout de même une rencontre qui éveille la curiosité de la lycan et rompt un peu la solitude de cette traversée.

La prédatrice hésite puis récupère le rongeur avant de fuir, probablement dans sa tanière pour nourrir ses petits. La louve reprend sa chasse puis une fois rassasiée, attrape un dernier rongeur pour suivre la piste de la coyote et venir déposer sa prise devant son terrier. Quelle n’est pas sa surprise en arrivant quand trois petits l'accueillent en jappant joyeusement, profitant visiblement de la fraîcheur nocturne tant attendue pour sortir jouer. Et un nouveau compagnon de jeu ne se refuse pas, surtout quand il leur ressemble. C’est ainsi que la louve se retrouve à jouer avec trois petits coyotes, sous l’oeil méfiant de leur mère. Peu à peu elle semble accepter sa présence, la laissant même entrer dans le terrier, pour dormir dans l’une des cavités que la petite famille n’utilise pas. Profitant de cette occasion, Elena récupère ses affaires un peu plus loin pour les cacher dans son auberge de cette nuit, se servant des vêtements et chaussures comme d’un matelas confortable pour s’y rouler en boule et dormir.


Anonymous
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Re: Épreuve 1 - Survis | Mar 12 Mar - 21:44

Jour 3 : Intérieur du temple :

Tandis que les rayons de l'aube filtraient progressivement à travers le paravent végétal recouvrant l'entrée du temple, l'averse qui faisait rage à l'extérieur perdait peu à peu en intensité.
L'accalmie de la nuit passée avait permis à l'ange de se reposer dans son sac de couchage et de bénéficier d'un repos des plus réparateurs. Après tout, cette nouvelle journée risquerait bien de s'annoncer riche en émotion et en exploration ! Malheureusement pour le jeune rebelle, une curieuse sensation de chatouilli arracha Tobias à ses rêveries. Alors que ses yeux s'habituaient progressivement à la pénombre, l'ange comprit rapidement que son réveil prématuré avait été provoqué par la visite d'une tarentule qui était en train de remonter le long de sa cuisse.
Tout en essayant de garder son sang froid, le jeune soignant essaya de rassembler ses idées afin de trouver un moyen efficace de se débarasser de cette visite importune sans risquer de se faire mordre. Fort heureusement, Tobias savait pertinement que les tarentules ne représentaient pas un danger immédiat, contrairement aux mygales. Cependant, il savait néanmoins que ces araignées pouvaient éjecter des poils urticaires depuis leur abdomen en cas de menace !
S'efforçant de rester calme, l'ange tenta d'immobiliser sa cuisse afin de ne pas éveiller la méfiance de l'araignée qui était en train de grimper tranquilement en direction de la hanche du jeune homme.
D'un geste vif, Tobias parvint à éjecter la tarentule dans les airs, en pulvérisant un rapide mais puissant jet de vapeur en sa direction. Après s'être rapidement écarté de sa position, l'Ange remarqua que l'araignée avait visiblement survécu à son vol plané. Formant des zigzags sur la pierre  sombre qui ornait le sol du temple, la tarentule s'était désormas désinteressée de l'ange pour focaliser son attention sur de nouveaux visiteurs qui émanaient tout droit des étages inférieurs du temple. En effet, après avoir rapidement plié bagage et constaté avec soulagement que son corps ne présentait aucun signe de piqûre ni de morsure suspecte, le jeune rebelle constata qu'une colonie de perces-oreilles commençait à envahir progressivement les lieux. Par conséquent, l'Ange décida de quitter les lieux et ce, sans demander son reste !

Une fois dehors, la forte luminosité de l'aube et la chaleur humide et étouffante de la jungle incommoda rapidement le jeune rebelle. De toute évidence, parcourir la jungle jusqu'au prochain point d'interêt par les airs allait s'avérer bien trop épuisant. Il fallait donc s'y rendre à pied...
Alors qu'il s'engouffrait peu à peu sous la canopée en direction de son objectif, Tobias renoua peu à peu avec les sensations qu'il avait précédement ressenties lors de son arrivée en ces lieux, quelques jours plus tôt. Tandis qu'il gardait le cap vers son objectif, le jeune ange taillait à travers les broussailles à l'aide de son épée, tout en se faufilant à travers l'épaisse végétation de la jungle. Bien que la chaleur s'avérait être étouffante, la présence de la canopée réduisait considérablement l'exposition au soleil en ces lieux, même si l'humidité et la chaleur demeuraient tout de même bien présentes.
Débouchant à l'orée d'un relief légèrement accidenté, Tobias constata avec bonheur qu'il venait de rallier son prochain site d'interêt après avoir silloné la jungle durant de longues et pénibles heures de marche. En contrebas de la corniche sur laquelle il se trouvait, gisait l'épave de ce qui avait sans doute ressemblé jadis à la carcasse d'un avion. Difficile de dire si l'appareil avait été conçu pour transporter des touristes ou si il s'agissait tout simplement d'un moyen de transport privé. En revanche, il semblait à priori impossible que l'appareil puisse redécoller, compte tenu de l'état dans lequel il se trouvait. Bien que le cockpit semblait être relativement bien conservé, le corps de l'appareil était parsemé de nombreuses brêches qui laissaient deviner les vestiges de l'armature rouillée où les courants d'air avaient visiblement tendance à s'engouffrer.
Après s'être posé en douceur aux abords de l'appareil, Tobias se risqua à pénetrer au sein de l'une des nombreuses brêches qui parsemaient le fuselage de l'appareil. Une fois à l'intérieur, l'ange se fraya un chemin à travers les vestiges de la rangée centrale, tandis que le moindre de ses pas provoquait un grincement métallique des plus effroyables. Une fois arrivé au niveau de la cabine de pilotage, l'ange constata que ses précédentes observations s'étaient révélées justes. L'endroit semblait plutôt bien isolé et en bon état, bien que les appareils électriques ornant le tableau de bord semblaient être hors services depuis de longues années, compte tenu de l'humidité environnante. Après avoir fait un rapide état des lieux, l'ange décida de s'installer dans ce réduit pour la nuit, après avoir retrouvé la clef permettant de verrouiller la porte de la cabine au beau milieu de la paperasse entassée dans la boite à gants. L'ange profita des dernières heures avant le coucher du soleil pour cueillir des fruits et chasser quelques chauves souris à l'aide de lances de glaces confectionnées artisanalement. Néanmoins, l'ange fut rapidement fatigué par ses nombreux efforts, compte tenu de la chaleur environnante qui amenuisait considérablement ses forces. Après avoir déroulé son sac de couchage dans l'allée du cockpit, l'ange se servit une rasade de l'eau de sa gourde tout en consommant son léger repas qu'il venait juste d'avoir cueilli et chassé. Ne pouvant remplir sa gourde qu'à moitié pour l'instant, Tobias décida de profiter de la tombée de la nuit pour reprendre des forces après s'être assuré d'avoir verrouillé l'accès au cockpit de l'appareil. Gardant son arme à proximité, l'ange avait allumé la lampe torche de secours fonctionnant à l'énergie solaire qu'il avait dégotté dans le couloir de l'appareil. Tandis que le jeune rebelle fermait lentement ses paupières, la torche solaire diffusait sa légère lueur jaunâtre au sein de la salle de contrôle...
Justine
Justine


Race du personnage : Démone

Re: Épreuve 1 - Survis | Mar 26 Mar - 1:34

Bien joué... mais l'épreuve n'est pas terminé encore 2 jours avant d'atteindre votre but.

La journée s'est terminée sans plus d'embûches pour vous... la nuit s'annonce calme.

@Elena Van Harpen : une fois au chaud et à l'abri avec la famille de coyote dont les petits ont pensés que dormir sur ta tête était une bonne idée la nuit se passe bien.

@Tobias Anrael : malgré que le sol soit tout ce qu'il y a de plus INCONFORTABLE, rien à noter pour la nuit.

Vous avez donc tout deux une bonne nuit de sommeil réparateur pour repartir au petit matin avec un vent ma foi... qui décape...
pour Elena on peut presque considérer le tout comme une tempête de sable, la visibilité est presque nulle.
pour Tobias, le feuillage et les branches te fouettes à chaque pas de manière plutôt violente rendant l'avancée lente et disons douloureuse à moins d'aimer le fouet héhé.

Bonne chance cher aventuriers!
Anonymous
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Re: Épreuve 1 - Survis | Mar 2 Avr - 21:05


Jour 4



La nuit a été des plus reposantes, même si les petits coyotes sont du genre envahissants, au moins Elena n’a pas eu froid. Elle s’offre d’ailleur une bonne grasse matinée, vu qu’à l’extérieur les éléments semblent se déchainer. Décidément quelqu’un là haut semble vouloir entraver l’avancée des Maîtres vers le sud. Mais la générale lycan n’est pas du genre à baisser les bras. Elle gagnera son objectif dans deux jours, et préviendra les autres, peu importe ce que ça lui coûtera. Il est hors de question de laisser les rebelles gagner du terrain.

En fin de matinée, après avoir donné un coup de langue sur la tête des petits coyotes et récupéré ses affaires entre ses crocs, la louve sort du terrier, le vent lui fouette aussitôt le visage. L’animal s’avance jusqu’au bord de l’eau pour reprendre forme humaine, la rivière creuse son lit dans un sol rocailleux, le creux ainsi formé dans le relief l’abrite un peu du vent. La jeune femme en profite pour remplir sa gourde et boire dans la rivière, puis elle empaquete ses affaires dans le châle qui drape normalement ses hanches, créant ainsi un petit baluchon, maintenant qu’elle n’a plus de couverture pour le faire. Puis aussitôt la demoiselle revêt sa fourrure de prédateur et glissant la tête dans la boucle formée par le noeud du baluchon elle se met en route. La rivière serpente vers le sud, avec les détours que forme le cours d’eau ça lui fait perdre un peu de temps qu’elle gagnerait en marchant en ligne droite, mais là au moins le vent est moins fort et la roche autour lui épargne un trop plein de sable dans les dents. La louve se met à courir, pour rattraper un peu le temps perdu. Son épaisse fourrure est plus adaptée au vent et au sable qui fouette que sa peau humaine, bien que ça ne soit pas très agréable pour autant. Profitant de ce regain d’énergie dû à une longue nuit de qualité, les pattes de la louve semblent parfois à peine toucher terre, l’endurance étant une de ses qualité.

Au bout d’un moment la louve stoppe sa course pour se désaltérer dans ce qui n’est maintenant plus qu’un maigre ruisseau. Il est temps de quitter le lit confortable du cours d’eau pour couper droit vers le sud. Après une pause voilà de nouveau Elena sur ses pattes, qui trottine cette fois, vers le sud. La tête basse, les yeux mi-clos, pour se protéger du sable autant que possible. Ce n’est vraiment pas une partie de plaisir d’avancer cette fois, mais pas le choix, pas le temps d’attendre que la tempête passe. Luttant contre le vent pour ne pas faiblir l’allure, la louve affronte les éléments qui sont aujourd’hui particulièrement handicapants.

Au bout de quelques heures une large zone rocheuse lui permet de se mettre à l’abri du vent et de se reposer un peu. La lycan reprend forme humaine pour boire avant de se changer à nouveau, sa forme animale étant bien plus avantageuse dans ce genre de situation. Elle reprend sa route pour la dernière partie du trajet de la journée. La fin de journée approche et il faut trouver un abri pour la nuit. Longeant une falaise rocheuse en bas de laquelle elle se trouve, le nez au sol en quête d’une odeur, la louve cherche dans la végétation sèche un vieux terrier, après tout, cette nuit chez les coyotes a été la meilleure depuis le début de son voyage. Mais il semblerait qu’ici une maison souterraine non entretenue termine rapidement ensevelie. Tant pis, ça sera encore une nuit à la belle étoile. Un peu plus loin elle trouve une alcôve suffisamment grande dans une saillie rocheuse. Posant ses affaires, la louve part chasser, avec moins d’entrain que les autres jours, la marche dans la tempête l’ayant épuisée aujourd’hui.

C’est donc à peine rassasiée que la louve regagne son alcôve pour reprendre forme humaine et se rhabiller. Avec un soupire elle vide ses chaussures du sable qui s’y est niché et râle que ses vêtements grattent à cause de ce dernier, pourtant elle les a secoués. Allumant quelques flammes autour d’elle pour se réchauffer et repousser d’éventuels opportuns, la jeune femme ferme les yeux, couchée à même le sol, le creux dans la roche étant juste assez grand pour elle, à peine assez profond pour l’abriter du vent et éventuellement de la pluie.


Justine
Justine


Race du personnage : Démone

Re: Épreuve 1 - Survis | Mer 3 Avr - 17:40

Félicitation @Elena Van Harpen tu as remportée l'épreuve, je te laisse carte blanche pour ton jour 5 qui indequera ton arrivé dans le sud.
Anonymous
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Re: Épreuve 1 - Survis | Lun 8 Avr - 23:03


Jour 5



Le réveil se fait aux aurores, pas le temps de trainasser aujourd’hui, son voyage touche à sa fin. Elena s’étire en se levant, se massant l’épaule en soupirant, un bon lit, voilà ce qu’il lui manque depuis quelques jours. Dormir sous forme de louve à la belle étoile ne lui déplait pas le moins du monde, mais le désert n’est vraiment pas aussi agréable que ses forêts natales, surtout sous forme humaine.

La jeune femme se met en marche, cette fois le ciel semble cesser de s’acharner sur elle et la laisse cheminer tranquillement avec la chaleur pour seule compagne. Mais la sensation de toucher au but est suffisante pour aider ses pas à progresser, malgré la fatigue et les températures. Oui, sa mission sera bientôt remplie et cette motivation l’aide à puiser dans ses dernières forces.

Sans s’arrêter la générale avance, pas question de perdre du temps. Dans l’après midi, à l’horizon se dessine la silhouette d’une ville. La voilà ! Sans s’en rendre compte la lycan accélère le pas, euphorique d’arriver enfin. Les bâtiments semblent en ruines pour beaucoup, trahissant la beauté passée des lieux. Mais dans les ruines de nouvelles structures ont pris forme pour accueillir les habitants. Certains regardent avec curiosité la jeune femme qui avance dans leurs rues, tout droit sortie du désert si peu accueillant. Seule, sans bagages, c’est l’incompréhension. Qui peut bien débarquer de par là seul comme ça ?

Les gestes de la louve leur confirme cependant qu’elle vient bien de là. En effet, une fois sur la place du village, la brune se dirige vers la fontaine, s’agenouille devant cette dernière et y plonge la tête avant d’y boire, sans se soucier que le bétail ait fait de même plus tôt ou non.

Une fois désaltérée la jeune femme se redresse, ses cheveux ruisselant agréablement sur ses épaules. Moins craintifs que les adultes, les premiers à venir à sa rencontre sont des enfants. Le sourire chaleureux d’Elena et son aura solaire rassurant rapidement certains parents qui osent venir lui poser des questions à leur tour. L’accueil est agréable, c’est un soulagement de ne pas avoir à affronter un conflit après une traversée pareille. Mais pour eux, une femme qui a traversée seule le désert à pieds mérites au moins le bénéfice du doute.

Dans la soirée la générale parvient à trouver de quoi envoyer un message aux siens. Le chemin est dégagé, les lieux idéaux pour dresser un camp, et en venant il faudra porter des vivres et du matériel pour les habitants. Elena n’a aucune envie de se comporter comme un envahisseur, elle souhaite simplement placer cette région sous la protection des siens, et aider les habitants. Protéger les plus faibles c’est le devoir des plus forts.

Enfin cette nuit là la demoiselle a le droit à un repas chaud, qu’elle dévore avec reconnaissance, et à un lit qui lui semble le plus douillet qu’il soit.



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