Elisabeth Keenan. Trahison et Déchéance. [Terminée]

Nom : Elisabeth Keenan
Avatar : Lady Gregory - Gogalking
DC ou TC ? : Un retour inattendu, n’est-ce pas ?
Âge : Plusieurs millénaires...
Orientation sexuelle : Bisexuelle
Race : Archange Déchue
Groupe : Maîtresse
Métier : Consultante financière et juridique

Code du règlement : Handholding. Yes, I'm a degenerate.  
Âge : 27 ans
J'ai signé le règlement : Juste ici.
Une dernière volonté ? : Brûlez-moi avec mes livres de JDR ! Et supprimez mon historique Internet évidemment...

Sareash. Son véritable nom avant qu’elle ne décide de s’en affranchir au profit d’un nom humain, choisissant d’oublier l’un de ses derniers liens avec le Paradis qu’elle abhorre. Elisabeth voue une profonde haine envers le Paradis et ses défenseurs, méprisant ces êtres soi-disant purs qui s’enorgueillissent de vouloir apporter la paix et la liberté. Mensonges infâmes recouverts de propos mielleux qu’elle refuse de supporter à nouveau, au moins les démons n'affichent-ils pas cette même hypocrisie.

L’ancienne Archange a depuis longtemps renié la plupart des valeurs qui gonflait la fierté du Paradis, tempérance laissant place aux vices exacerbés les plus humains... cynisme, impatience et égoïsme font désormais partie des traits qui la caractérise avec justesse. De ses premiers siècles d’existence, il ne lui reste finalement que sa redoutable volonté qui lui permit de supporter son emprisonnement plus aisément que son propre corps ne sut le faire.

Déchue au milieu de créatures démoniaques, Elisabeth préfère généralement garder profil bas en respectant les lois infernales autant que possible, sachant pertinemment que son ascendance la laisse dans une position peu enviable face aux démons. Cependant, son tempérament fier a tendance à la rendre parfois très imprévisible... bien qu’elle n’ait pour le moment jamais été prise en tort. Pas vue, pas prise.

Inquiétante... C’est un terme qui vient immédiatement en tête lorsqu’on rencontre l’Ange pour la première fois, sa peau autrefois claire et éclatante est devenue d'une pâleur terne qui n’a absolument rien à envier à celle d’un cadavre, stigmate infâmant de son emprisonnement loin de toute lumière. Ses yeux ont eux-aussi souffert de sa captivité, autrefois d’un brun chatoyant ils sont devenus peu à peu au fil des siècles, angoissants, acérés et brûlants d’un éclat orangé presque démoniaque... Un regard oppressant souligné par de profonds cernes que le temps n’a pas jugé bon d’arranger. À l’instar de sa peau... sa chevelure et le plumage de ses ailes ont terni en conséquence, passant d’un noir de jais profond et affirmé à un mélange gris sombre semblable à de la cendre.

Sa pigmentation mis à part, l’ancienne Archange a gardé le même physique sculpté qu’avant sa déchéance, une grande taille aux courbes moyennes, une musculature fine et appréciable qu’elle s’est efforcée de sauvegarder dans sa cellule... en attendant patiemment son heure. Son attitude autrefois droite et stricte a cependant changé, devenant presque négligente dans son allure et sa gestuelle.

Peaceful Path. Le pouvoir d’Elisabeth est incroyablement insidieux, sapant la volonté et l’énergie de se battre à ses victimes... plus ses adversaires entrent et reste en contact avec la brume noirâtre qu’exsude son corps moins ils seront combatifs, perdant peu à peu intérêts et résolution pour sombrer finalement dans une forme de catatonie temporaire.

Les principaux défauts de cette faculté sont la portée réduite jusqu’à laquelle la brume peut s’étendre hors de son corps, dépassant rarement cinq mètres... et l’efficacité réelle sur un faible temps de contact.

 
Il n’y a pas de Lumière sans Ombres. Ce fut la première erreur qui bouleversa le bonheur factice qu’imposait la Main de Dieu... car quand vint la Première Guerre contre les démons, certains Anges comprirent véritablement ce qu’était tristesse et souffrance, des épreuves cruelles mais nécessaires.  

Mal. Un concept inconnu... pourtant c’est bien le premier mot qui vint en tête alors que mon regard dériva sur la lame de mon glaive, captant le reflet écarlate de chaque goutte de sang qui y perlaient avant de s’écraser lourdement au sol. Douleur. Je la ressentais. Mon flanc me tiraillant alors que la faiblesse gagnait mon corps... pourtant je savourais ce triomphe avec un plaisir coupable en contemplant les corps inanimés. Enfin j’avais cette impression d’être vivante, la souffrance exacerbant ces nouvelles sensations qui m’envahissaient. Colère. Le Paradis se moquait bien de nous, il lui fallait juste que nous restions dans le rang à n’importe quel prix.  

La Perfection est un concept propre à chacun. L’exil de Lucifer et l’emprisonnement des Anges rebelles fut la seconde erreur du Paradis, la liberté est une douceur qui devient très vite enivrante une fois que l’on y goûte.  

Noirceur. Cela faisait maintenant quelques dizaines d’années, peut-être même des centaines que l’obscurité me tenait compagnie dans un profond silence. Je n’avais plus l’envie, ni la force, de me débattre. Regrets ? Pourquoi avais-je suivi le renégat finalement... Non, ce n’était clairement pas pour lui, juste mes envies égoïstes d’éprouver ces sentiments si humains que rejetait la loi du Paradis. Liberté. J’eus un frisson soudain qui secoua mon corps, passant le long de mon cou avant de se libérer dans un faible rire moqueur... Dieu paierait les péchés qu’il avait tant voulut interdire. Je serais patiente.

La Rancœur est parfois plus forte que le Pardon. L’ouverture des portes de l’Enfer signa la fin du jardin d’Éden, le Mal succéda au Bien après avoir été aussi longtemps réprimé et certains Anges y virent l’occasion de s’affranchirent de leurs chaînes.  

Mépris. Je pouvais le lire dans les yeux des deux camps, certains à cause de ma nature... d’autres pour la nouvelle trahison. Je ne retins pas le rire sadique qui me prit soudainement en retirant ma lame du corps sacré de ma victime... Ni honte, ni regrets alors que l’on m’appelait à nouveau traîtresse. Cruelle Déchéance. Non... plutôt douce Renaissance.